Les coulisses d’une Facilitation Graphique en live

Le jeudi 4 mars, j’ai embarqué avec Alexandre Beauvois et OWENZA et les équipes commerciales de la Société Générale Occitanie pour un séminaire 100% Digital, sous la houlette de Sophie Louise Morin.

Comment faire lien à distance, rendre cette respiration vivante ☘️ pour les équipes ? Dans la période actuelle, ce n’est pas simple. Les illustrations, le dessin, les visuels, facilitent les échanges à distance, c’est notre conviction @ Les Grands Espaces.

Mon rôle sur cette journée était d’en effectuer la captation visuelle et j’y ai pris beaucoup de plaisir.

Mais au fait comment ça se passe une captation en live ?

Préparer … mais pas trop 

Tout faire le jour J est souvent compliqué, surtout lorsque les séquences s’enchainent avec des prises de paroles ou des séquences collaboratives de moins d’une heure.

Alors, la veille de l’intervention, je me plonge dans la demande du client, l’univers visuel, l’ambiance de la journée et je commence à préparer certains dessins. Le cadre, le titre, réfléchir aux polices, aux icônes, à la structure globale du dessin. 

Mais il s’agit de ne pas aller trop loin, pour laisser l’espace à ce qui se présentera le jour J. 

Le jour J : une écoute profonde

Une fois les détails techniques réglés (il y en a toujours, lorsqu’on prévoit de projeter les captations pendant la journée … ), un nouveau champ s’ouvre. J’ai l’impression quand je dessine en live, c’est à dire lorsque quelqu’un parle ou que des échanges ont lieu et que je dois retranscrire ce qui est dit, d’être accordé et en résonance avec ce qui est dit, avec le groupe dans son ensemble. Il s’agit en effet de rendre visible  ce qui est dit et certaines fois ce qui n’est pas dit. 

L’improvisation

Une fois cet état de concentration, d’accordage atteint, entre en jeu l’improvisation. Et j’adore ça ! Se laisser surprendre par ce qu’on entend, laisser venir en un instant les idées d’illustrations, de couleurs, de mots à retenir. « Reframer » ce qu’on dessine, c’est à dire re dimensionner, mettre en valeur certains mots ou certaines images, le tout dans le flow des conversations, ça ne manque pas de piquant et d’adrénaline.

en savoir plus sur l’art de l’improvisation

Les finitions

Une fois l’événement terminé, il s’agit de fignoler, corriger, pour atteindre une version finale du livrable. J’aime beaucoup, comme en photo dans le retraitement, cette phase, c’est assez méticuleux et en même temps, il y a quelque chose de très énergétique : on peut retravailler un dessin comme une photo pendant des heures, mais je préfère m’écouter et ressentir lorsque la version est bonne et que la perspective de la partager me met en énergie.

Sens de l’improvisation, créativité, écoute, précision, gout du détail et esthétisme, voici les raisons pour lesquelles j’adore cette pratique de la FG en live. Et je suis convaincu qu’elle ajoute une dimension déterminante pour la qualité et le vivant des ateliers, réunions, séminaires.

Car après tout, les visuels peuvent changer le monde… raconter des histoires d’une nouvelle façon, illustrée, vivante fait bien partie des approches régénératives ! 

Florent, 

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